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Photo du rédacteursoizigart

Nos petits voisins




Lors de mon premier billet sur la macro-photographie, avec cette technique du renversement de l'objectif (le devant derrière, le derrière devant) pour photographier proche sans avoir à dépenser dans un véritable objectif macro (même si la technique est évidemment beaucoup plus hasardeuse) je vous avais présenté mes premiers clichés de plantes, fleurs, pétales...

Comme promis, voici donc la moisson des escargots, mais pas que!


(j'avoue, j'ai triché, certaines photographies ne sont pas de la macro mais prise avec un 70-200mm)

 

Le temps d'un escargot


L'escargot, c'est l'un des premiers sujets "animal" que j'ai choisi de photographier avec cette technique, de un parce qu'on en trouve partout, de deux, parce que c'est plutôt facile à photographier (l'escargot n'est pas un papillon ou une abeille par exemple...)

Même s'il faut légèrement nuancer, car en macro, l'escargot ne s'est révélé pas si lent que ça finalement... Par chance, on arrive à trouver sa coquille vide n'importe où, ce qui est assez pratique pour en immortaliser les spirales, peaufiner la mise en scène et faire plusieurs essais jusqu'à trouver une photo avec un minimum de netteté.





Les coquilles d'escargots vides, c'est bien sympa, mais les escargots vivants, c'est encore mieux! Il y a de l'action, ça bouge, ça rampe, ça tournicote, ça a la tête en bas, ça rentre et sort ses antennes, non, vraiment, on n'y croirait pas, mais c'est qu'il s'en passe des choses, après que la pluie soit tombée... On ne s'ennuie pas au pays des spirales et des antennes.

Alors tandis qu'il y en a qui vont aller se coltiner les hauteurs de l'Himalaya pour photographier yacks et panthère des neiges, j'ai décidé d'affronter le jardin de mes parents en région parisienne pour y immortaliser sa faune sauvage, en bravant là aussi les intempéries et en me mettant en danger. Très en danger, même.

On parle de photographies d'escargots, quand même!

Allez, petit tour (mais petit, hein) d'horizon de leurs galipettes et de leur petite bouille.





Attention, l'escargot a l'oeil!






Voilà.

Je m'en suis sortie vivante, je n'ai perdu aucun orteil suite à une longue immobilité dans le froid et le vent.

La prochaine fois, j'essaye de photographier un paresseux. Ensuite, on passera peut-être au lion. Ou au guépard. Je me tâte.

Mais là, c'est vrai, ça risque quand même d'être plus compliqué que nos chers escargots.

Il me reste encore beaucoup de chemin à faire!

 

Bestiaire du petit monde


En attendant de trouver mon paresseux, ou mon lion, ou mon guépard, j'ai néanmoins continuer à prospecter un peu dans cette aire d'exploration à la recherche d'autres sujets.


Ca tombe bien, voilà que le premier confinement est déclaré! Je vais avoir du temps devant moi pour farfouiller le moindre brin d'herbe, ouvrir grands les yeux sur les moindres pétales de fleurs susceptibles de cacher quelque plaisantin ailé (ou rampant)

Le beau temps est de la partie, le printemps, un peu en avance, certes, déploie ses fanfreluches colorées à tout va, et tout le monde se décide à pointer le bout de son nez pour profiter de ce soleil radieux et ces températures clémentes.

Difficile encore une fois d'obtenir des photographies suffisamment nettes (même en macro il en faut quand même un peu, tout de même) mais je persévère!

J'ai tout mon temps pour ça.

Allongez vous dans l'herbe, et regardez.

L'humain est loin d'être le seul habitant de cette planète, même si on a parfois l'impression que c'est cela qu'il souhaite. A se mettre à la hauteur de nos autres voisins, on contemple le monde différemment. Et tout de suite, ça devient plus enrichissant.







image prise au 70-200 avec agrandissement intégré






 


La petite surprise...



Je suis arachnophobe (phobie des araignées pour les non initiés).

Quand j'ai pris cette coccinelle en photo, je n'avais absolument pas vu DU TOUT le cadavre de l'araignée.... ce n'est qu'en visualisant les clichés sur mon ordinateur que j'ai remarqué que j'avais presque eu le nez dessus! Brrrrr..... (oui parce que lorsqu'on est arachnophobe, les cadavres d'araignées aussi, ça fait peur.)


Cela va sûrement être le prochain sujet de l'article macro dédié aux insectes et autres.

Car j'arrive maintenant à prendre en photo des araignées minuscules, et croyez moi, c'est une sacrée victoire sur ma phobie. Ma photothèque commence à se remplir un peu!

Incroyable.



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